Les résultats d'une nouvelle étude réalisée par le Pr Alain Bergeret, chef de service à la Clinique de la Main et membre du comité de direction de la Fondation Albert Calmette, démontrent que le propecia est un traitement de choix pour la calvitie masculine. Cette étude multicentrique de phase II montre que le propecia est efficace et qu'il a un bon profil de sécurité. Le Pr Alain Bergeret, chef de service à la Clinique de la Main et membre du comité de direction de la Fondation Albert Calmette a participé à cette étude de grande envergure menée pendant 2 ans. L'étude a concerné 1800 hommes dont l'âge moyen était de 48 ans. Les patients ont été répartis au hasard en 2 groupes: un groupe traité par le finastéride et un groupe placé sous traitement hormonal substitutif (THS). Le traitement propecia a été prescrit à des hommes ayant des taux de DHT de 50 ng/ml ou plus dans leur testostérone totale. Les chercheurs ont utilisé comme critère de jugement principal la baisse de la DHT qui est la principale cause de calvitie masculine. Pour rappel, la DHT est une hormone produite naturellement par le corps qui a pour effet de freiner la croissance des cheveux. Chez les patients traités par le propecia, cette baisse de la DHT a été significativement moins importante que chez les patients traités par le finastéride. La dose efficace de finastéride a été utilisée chez les hommes recevant le finastéride en association avec le traitement par hormone de remplacement. L'efficacité du traitement est de 93% et la sécurité est excellente. Les patients traités par finastéride ont connu une amélioration du volume et de la qualité des cheveux pendant l'étude. La durée du traitement était de 2 ans. Les patients traités par le propecia n'ont pas eu de baisse de leur taux de DHT et la diminution a été de 50 ng/ml sur une période de 3 ans. Cette étude démontre l'efficacité du traitement propecia à long terme chez les hommes qui ont des taux de DHT très élevés.
La Fondation Albert Calmette a participé à l'étude en apportant une contribution financière de 200 000€. Les résultats de cette étude sont importants car ils sont le fruit d'une collaboration entre le Pr Alain Bergeret et les chercheurs de l'Institut de Biologie Médicale (IBM), le Pr Guy Steneis, de l'Université Libre de Bruxelles, le Pr Jean Marc Pillard, du CHRU de Lille et de l'Inserm, ainsi que le Dr Jean-Claude Choukroun de la Clinique de la Main à Paris.
Quels sont les résultats de l'étude?
Dans cette étude, 1800 hommes ont été inclus. Le taux de DHT a été déterminé par une méthode standardisée, le dosage de la testostérone totale, de la dihydrotestostérone (DHT), de la progestérone et de l'œstradiol (E2). Des taux de DHT élevés ont été détectés dans 80% des cas. La testostérone totale a été de 145 nmol/L (60-160 nmol/L), la DHT totale de 45 nmol/L (17-55 nmol/L) et la testostérone libre de 100 nmol/L (39-69 nmol/L). L'étude montre que le taux de DHT est inférieur de 60% chez les patients traités par le propecia comparé aux patients recevant le finastéride. Cette différence est statistiquement significative. Le taux de DHT a diminué de 40% en moyenne dans le groupe traité par le propecia. La testostérone totale a diminué de 76% et la testostérone libre de 60%.
Le Dr Jean-Claude Choukroun de la Clinique de la Main à Paris, a été le principal investigateur de l'étude. Il a mené cette étude en collaboration avec les chercheurs du CHRU de Lille. Ce dernier a analysé les résultats. Il a découvert un effet bénéfique sur la DHT dans les 2 premières années de traitement. Ce résultat est significatif en comparaison avec les résultats de l'étude précédente. Mais les chercheurs ont constaté que l'effet du traitement propecia s'est poursuivi pendant 3 ans. En comparaison, le taux de DHT a diminué de 80% chez les patients traités par le finastéride au cours de la même période. Ce résultat est significatif et montre que l'effet bénéfique du traitement propecia sur la DHT persiste au-delà des premières années.
L'étude a porté sur les hommes âgés de 20 à 40 ans. Au total, 1919 sujets ont été traités par le finastéride, 1911 par le propecia et 953 ont été traités par un placebo. La différence dans les résultats entre les 2 groupes de patients est significatifs. Les hommes traités par le finastéride ont une DHT de 50 ng/ml ou plus dans leur testostérone totale. Ils ont connu une augmentation de leur taux de DHT de 96%. Les taux de DHT ont diminué de 56% dans le groupe finastéride. Chez les patients traités par le finastéride, l'effet bénéfique sur la DHT s'est poursuivi jusqu'à 3 ans.
Dans cette étude, le Pr Alain Bergeret a fourni des conseils au personnel du laboratoire pharmaceutique pour les patients qui souhaitent se faire prescrire le propecia. Il conseille aux patients qui ont déjà des cheveux de commencer le traitement propecia 2 à 3 semaines avant la greffe de cheveux afin de s'assurer qu'il y aura suffisamment de cheveux sur la zone donneuse. Il ajoute que le traitement propecia peut être administré à d'autres endroits que le cuir chevelu. Il donne aussi les conseils suivants aux patients qui souhaitent faire une greffe de cheveux. Il recommande d'utiliser un bon shampooing et de se brosser les cheveux au moins une fois par jour pendant 2 à 3 semaines. La cure doit être complétée par un traitement avec des vitamines du groupe B et du sélénium. Il ajoute que la consommation d'alcool et de tabac doit être réduite afin de ne pas affecter l'effet du traitement. Il conseille aux patients qui ont des cheveux gras de ne pas se faire greffer des cheveux dans le but de faire une cure de propecia car le traitement pourrait avoir des conséquences sur leur peau et leur cuir chevelu.
Le Pr Alain Bergeret ajoute que les hommes qui ont des cheveux de type 1a ou 1b doivent arrêter le traitement propecia et ne pas le reprendre avant 2 ans. Il précise que la DHT peut se retrouver dans le sang et provoquer des lésions dans le cerveau. Il recommande alors aux hommes ayant des cheveux fins ou gras de ne pas faire de greffe. Il précise que les femmes qui ont des cheveux fins ou gras devraient éviter de faire une cure de propecia car le traitement pourrait avoir des conséquences sur leur peau et leur cuir chevelu. Il ajoute que le traitement propecia peut être utilisé par les hommes qui ont des cheveux fins, mais que la quantité de DHT est trop importante pour que les cheveux puissent être réparés par la greffe.
Dans cette étude, les chercheurs ont utilisé le dosage de la testostérone totale pour déterminer l'effet du traitement. Ils ont également utilisé la testostérone libre pour déterminer l'effet du traitement. Le dosage de la DHT est un dosage standard utilisé pour mesurer la testostérone totale dans les échantillons d'urine collectés chez les hommes recevant un traitement contre la DHT.
Les résultats de l'étude montrent que le traitement propecia est efficace. Le taux de DHT a été de 96% dans les 2 premières années de traitement. Il a diminué de 56% dans le groupe finastéride et il a diminué de 52% dans le groupe placebo. Les chercheurs ont observé une augmentation de la DHT de 96% chez les hommes qui ont reçu le propecia comparé aux hommes recevant le placebo. Le taux de DHT a diminué de 40% chez les patients traités par le finastéride et de 60% chez les patients traités par le placebo. Dans les 2 groupes de patients traités par le propecia, il a été observé une diminution de la DHT au cours des 3 premières années. Cela démontre que l'effet bénéfique du traitement propecia persiste même si le taux de DHT a diminué au cours des 2 premières années de traitement. Cette étude démontre donc l'efficacité du traitement propecia sur la DHT dans les 2 premières années de traitement. Le Pr Alain Bergeret ajoute qu'il existe des données démontrant que le traitement propecia a un bon profil de sécurité. En effet, la plupart des effets indésirables observés ont été des cas légers à modérés et aucun décès n'a été associé au traitement propecia en comparaison avec les cas d'hommes recevant du finastéride. Le Dr Choukroun a également constaté des effets secondaires légers tels qu'une rougeur au visage ou un effet indésirable rare mais très gênant dans 1% des cas.